Accéder au contenu principal

Ambroisie

C’est joli et doux comme un prénom….

Mais c’est une sauvage de la pire espèce, une allergisante, une envahissante, une déroutante, une inquiétante.
Elle est de la mauvaise graine qui alarme. Elle est grande, elle n’est pas si vilaine, elle fleurit sournoise et n’inquiète pas assez. Mais elle envahit pas si doucement et très surement. Devenue souci majeur en Rhone Alpes, la voilà qui gagne du terrain en Charente.
Il faut vite, l’apprendre, la reconnaître, la maitriser. Pas à grands coups d’arrosages toxiques, mais méthodiquement, attentivement, naturellement, efficacement en s’aidant des scientifiques qui la connaissent.
Et bien sur il faut informer, médiatiser, alarmer, protéger, dans notre monde moderne où les allergies fleurissent à tout va, au gré des nouveaux attaquants disséminés n’importe comment, parfois, souvent de main d’homme maladroite ou mal intentionnée.
Arrivée involontairement d’Amérique grace aux soldats qui s’en servaient de vermifuge et d’antispasmodiques, le temps n’est plus à s’interroger sur son usage sauvage, car elle est désormais source à grande échelle de rhinite, de conjonctivite, de trachéite, bref elle engraisse dorénavant les fabricants d’anti-allergiques…
Sur la région c’est Camille Godard, qui s’occupe du problème avec la FREDON et qui mène tambour battant sa première conférence de presse…

Sud Ouest



La Charente Libre 




Et voilà l’travail ! La sorcière, qui s’la pète avec sa fille dans les journaux, vous invite au binage et profite du beau temps pour retourner à son potager papoter avec ses mauvaises herbes….

Grâce à vos commentaires on aura peut-être ...Un p'tit plus pour le tout !

Samedi 23 Octobre :
A écouter, la chronique de Nathalie Frontel sur France Info,
au sujet de l'ambroisie

Commentaires

  1. Ah! ben dis donc!
    Je suis en Ardèche et depuis ce matin, je n'arrive ps à ouvrir l'oeil les deux même... ça pique, le nez aussi, le fond de la gorge, c'est une horreur...
    Je tape avec des verres fumés et justement on me parlait d'une plante allergisante...
    Voilà la réponse...ça n'arrange rien, mais au moins je sais ce qui m'arrive...
    kisses
    P.

    RépondreSupprimer
  2. PS... Quand on pense que c'est ça que bouffaient les Dieux sur l'Olympe!!!!

    RépondreSupprimer
  3. Depuis que je sais grâce à Camille que les mauvaises herbes n'en sont plus, mais que ce sont des "adventices" je lui en suis infiniment reconnaissante :-))) Et je suis fan de ce qu'elle raconte dans l'journal, bien sûr ! Bises

    RépondreSupprimer
  4. Elle est redoutable, celle-là, elle me fait souffrir chaque année...

    RépondreSupprimer
  5. a surveiller mais du coin de l'œil si je comprends bien

    RépondreSupprimer
  6. Elle a l'air de vouloir être bien envahissante cette plante aussi allergisante !!!Beurk beurk beurk

    RépondreSupprimer
  7. A ce point??? Je ne savais pas, souvent je la confonds avec l'absynthe????
    J'ai justement depuis cet après midi l'oeil gauche qui me pique et je suis allée acheter un collyre, une allergie????

    RépondreSupprimer
  8. Tu en as de la chance d'avoir des enfants aussi talentueux! Pour l'ambroisie, je n'en ai pas encore vu vers chez nous, la dernière fois que j'en ai entendu parler, c'était l'année dernière, je me trouvais dans la Drôme!
    Bises
    Valérie

    RépondreSupprimer
  9. Ah Pomme, ben voilà la coupable est identifiée ! Nous aurais-tu raconté l'ambroisie dans ton almanach merveilleux ? Il faut que j'aille voir ça.
    Il y a de nombreuses variétés, une cinquantaine il me semble et elles ne sont pas toutes aussi allergisantes. Camille me corrigera je dis sans vérifier..
    Norma,Martine, c'est incroyable toutes ces allergies qui se multiplient et qui nous pourrissent la vie.
    Eléonor, bien vu !!!
    Valérie, merci c'est vrai que j'ai de la chance, et puis, et puis... je suis aussi un peu récompensée parce que j'en ai passé des soirées à faire réciter les autodictées et autres tables de multiplication et à coatcher les futur bacheliers et élèves de prépa si malmenés parfois ! Mais je confirme que j'ai de la chance, on ne récolte pas toujours le fruit des années d'attention et de tendresse que l'on donne à nos p'tits bouts !

    RépondreSupprimer
  10. Odile ! Depuis qu'elles ont entendu Camille, mes adventices se sentent comme chez elle, faut que je demande pardon et sivouplé pour atteindre mes tomates ;-)))) Qui au demeurant, fournissent et rougissent...
    Bises !

    RépondreSupprimer
  11. Et dire qu' "on" se fichait de moi en me disant qu'il n'y avait plus de pollen et que devais avoir "seulement"
    (j'aime bien ce seulement) un rhume ... Crise hier matin, j'ai pas bien compris ... je me suis plainte ... screugneu screugneugneu ... et j'ai avalé l'aérius qui était à ma portée ...
    Je me demande bien si j'arriverais à la reconnaître cette saloperie surtout s'il y a plusieurs espèces !!! je croyais également que l'ambroisie était limitée dans le sud est ...
    Bon, et bien : à l'attaque !!! si j'ai bien compris.

    RépondreSupprimer
  12. J'ai regardé de travers toutes les adventices de mon jardin et je n'en ai pas trouvé, certaines ressemblent mais ce ne sont pas les mêmes feuilles.

    RépondreSupprimer
  13. Bon, si je croise cette cochonnerie, elle ne périra que de ma main, c'est juré !!

    RépondreSupprimer
  14. A écouter, la chronique de Nathalie Frontel sur France Info,

    au sujet de l'ambroisie

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Journée mondiale du Rangement de Bureau. Echo à la Gazette !

ça tombe bien, il est bien rangé ! Tout ce qui est dessus est indispensable : Le bloc indispensable le bloc, c'est le troisième écran, le support sur lequel "j'imprime" le mieux Deux écrans : ça c'est nouveau et c'est pratique, bon ici ça rame un peu de temps en temps... Pas de chat, mais une souris. La radio, je l'éteins maintenant sinon je me perds. Le bouddha, celui de l'amour et aucun autre. Le canard d'hier, Lulu s'la pète dans Centre Presse. Les vieux bouquins, sans quoi je suis peu de chose. Les binocles, sans quoi je ne suis plus rien. L'étagère à coté, avec mes indispensables. Le classeur commercial, gris, pas de fantaisie. Le café, forcément. Le p'tit tabouret pour les pieds, enfin pour les jambes. Un bon fauteuil, moderne hélas mais confortable. Allez je m'y remets... Et chez vous le bureau ?  Grâce à vos commentaires on aura peut-être ...Un p'tit plus pour le tout !

C'est la Saint Valentin !

Bonne fête aux amoureux ! Qui a dit ? L'amour c'est comme au restaurant, dès qu'on est servi on regarde dans l'assiette de l'autre Sacha Guitry bien sur ! On est au troisième siècle après JC, Claude 2 médaille d'or des tyrans, peine à recruter de la chair à canon, les p'tits gars de la troupe préfèrent manifestement rester auprès de leur belle. On ne badine pas avec la guerre, Claude interdit le mariage. Mais dans le secret Valentin le prêtre continue à célébrer les unions, il sera arrêté et bien sur exécuté ! Même les tyrans sont mortels, Claude laissera la place et Valentin sera canonisé et les amoureux pourront s'envoyer.... des flêches tranquilles ! Autre version classée X : Au temps de fêtes païennes, on organisait un p'tit marathon sado-maso, les courses de Luparques, on se courait après tout nu, on fouettait les filles et on se servait l'amoureuse de son choix. Les autorités chrétiennes de l'époque ont souhaité faire un ...

La moustache - Maupassant 1883.

Si, comme moi, vous aimez Maupassant, écoutez France Culture  cette semaine et vous comprendrez mieux pourquoi. Maupassant les contes grivois par Eric Bordas Aujourd'hui Maupassant fait parler une fille :  la Moustache de l'érotique à l'identité française... Ma chère Lucie, rien de nouveau. Nous vivons dans le salon en regardant tomber la pluie. On ne peut guère sortir par ces temps affreux; alors nous jouons la comédie. Qu'elles sont bêtes, ô ma chérie, les pièces de salon du répertoire actuel. Tout y est forcé, grossier, lourd. Les plaisanteries portent à la façon des boulets de canon, en cassant tout. Pas d'esprit, pas de naturel, pas de bonne humeur, aucune élégance. Ces hommes de lettres, vraiment, ne savent rien du monde. Ils ignorent tout à fait comment on pense et comment on parle chez nous. Je leur permettrais parfaitement de mépriser nos usages, nos conventions et nos manières, mais je ne leur permets point de ne les pas connaître. Pour être fin...