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Articles

Affichage des articles du janvier, 2009

Le Jour J !

C'est le jour des inscriptions post bac !!! Les études c'est déjà parfois l'occasion d'occuper une place centrale.... De s'faire des potes, de développer son corps et son esprit d'équipe.... Bien sur, il faut aussi se coltiner les formules par coeur et on n'est jamais sur que ça serve... Mais il y a des pauses où la pose permet de tester son charme... Et il semblerait que ça mène à tout !

L'école d'Availles - 1907.

Voici la plus ancienne photo de l'école d'Availles-en-Chatellerault qui soit en notre possession. Elle date environ de 1907. L'institutrice n'a pas l'air commode. Il y a 37 élèves, des plus petits aux plus grands en classe unique comme bien souvent. Elles sont toutes bien mises et ont toutes des tenues différentes, pas de blouse grise uniforme sur cette photo en tous cas..... On y distingue des p'tites filles en sabots des p'tites filles en bottines, et la toute petite de droite au premier rang avec son écharpe en peau de lapin semble porter des guêtres. Il y a des cols blancs durs, de très beaux cols de dentelle, des cheveux en bataille et des p'tits noeuds de satin, le chignon pour la maîtresse et pour les grandes. Toutes portent des ceintures de tissu ou de cuir et ... personne n'a de lunettes ;-) Pour l'identification des élèves c'est difficile, Renée Roy épouse Sarrazin arrière grand-mère de mes enfants est la dixième petite fille en pa

Congé de maternité....

Depuis Ambroise Paré les idées ne manquent pas pour faciliter les grossesses et permettre un retour rapide à la vie active, voici une petite illustration d'époque d'une belle dame qui porte haut et fort sa grossesse multiple (?) Les Jumeaux ne sont pas rares, mais des triplés, en avez-vous déjà rencontré au fil des registres ? Dans la Vienne : Le 9 Avril 1734, François, René et Marie Anne Godet, les Triplés de Saint Georges les Baillargeaux. Tous trois nés vivants, René mourra à l'âge de deux jours, Marie Anne à un mois, François, premier né, semble avoir survécu à l'année 1734.... Dans la Mayenne ces naissances multiples sont très bien répertoriées. On compte ainsi à trois reprises des naissances de quadruplés en 1705, 1732, et 1736 et 39 naissances de triplés entre 1645 et 1855 ! Fichtre ! Les naissances multiples dans la Mayenne au fil des siècles

Y'a d'l'eau dans l'gaz !

En ce moment c'est plutôt du gel et ce n'est pas mieux ! Autrefois* on distribuait chez les particuliers du gaz de houille. Celui-ci comportait un taux important de vapeur d'eau. Selon les conditions météo, cette vapeur se condensait et il se formait des poches d'eau qui bouchaient les tuyaux ! On avait de l'eau dans l'gaz et plus d'gaz au fourneau ! D'où l'expression qui signifie comme chacun sait qu'on se prépare à la dispute.... Seigneur Météo, je ne sais pas comment mon butagaz a gelé dans sa bouteille, mais ça fait 5 jours qu'on cuisine au four, et au moulin on commence à en avoir ras la casquette ! -------------- * L'éclairage au gaz commence en Angleterre en 1805 !

Le Grand Hyver à Genouillé.

C'est le Curé Picard de Genouillé qui le raconte, il dure de Novembre 1788 à Janvier 1789. "Les froids ont été des plus grands, ils ont commencé le 20 Novembre et ont duré jusqu'au 18 Janvier 1789. Les neiges, pendant ce temps, ont été des plus abondantes et sont restées, ainsi que les glaces, sept semaines sur la terre ; il y a plusieurs personnes, dans différents endroits qui sont mortes de froid et ont gelé. " Genouillé dans le sud de la Vienne c'est le nid des Godard, on les remonte tranquillement sans les perdre jusqu'aux premiers registres paroissiaux. Ils ont pratiquement toujours vécu au lieu-dit La Combe.

Neige.

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l'aigle baissait la tête. Sombres jours ! l'empereur revenait lentement, Laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche. Après la plaine blanche une autre plaine blanche. On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau. Hier la grande armée, et maintenant troupeau. On ne distinguait plus les ailes ni le centre : Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés On voyait des clairons à leur poste gelés Restés debout, en selle et muets, blancs de givre, Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre. Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants, Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise. Il neigeait, il neigeait toujours ! la froide bise Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus, On n'avait pas de pain et l'on