LES ÉCOLIERS
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
L'école de Louise
Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.
Enfant sage
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !
Maurice Fombeure
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.
L'école de Daniel
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.
Enfant sage
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !
Maurice Fombeure
Avec une pensée pour Marité bien sur, mais aussi pour Melle Finédoris, mon instit de CP (qui se souvient encore de moi), Madame Gay mon instit de CE2, tiens j'ai oublié le nom de celle de CE1 qui n'était vraiment pas gentille, mais je me souviens de Madame Grandmontagne mon instit de CM1 qui était sévère mais juste, et de Madame Hautavoine mon instit de CM2.
A la fin de l'année, Madame Hautavoine m'a donné un de ses livres, pour récompenser mon entrée en sixième. C'est un livre sur l'Egypte, que j'ai toujours gardé.
A la fin de l'année, Madame Hautavoine m'a donné un de ses livres, pour récompenser mon entrée en sixième. C'est un livre sur l'Egypte, que j'ai toujours gardé.
Ah, cette poésie, qu'est-ce que j'ai pu la réciter des fois en primaire ! :)
RépondreSupprimerMerci ma Lulu pour ta pensée !
RépondreSupprimerJ'ai toutes mes photos d'école et je sais encore reconnaître et nommer toutes les bouilles de mes titiots...
Cette poésie de Maurice Fombeure je la connais par coeur :-)
J'aime ton petit sourire légèrement forcé d'enfant sage :-)
GROS BECS
J'aime bien ton sourire d' "enfant sage" moi aussi !!! A l'école où j'étais, nous étions sur des tables de 6 au moins et non de 2 ...
RépondreSupprimeraucun souvenir de l'école où je n'étais pas heureuse, les seuls noms retenus : Soeur Augustine qui me punissait toujours dans le placard pfff ... mais surtout, Soeur Cécile, celle qui m'a "sauvée"...
bises
Et surtout les filles d'un côté et les garçons de l'autre !
RépondreSupprimerMe souviens de la petite grille qui séparait les deux écoles et, en douce, du plaisir des furtifs échanges .
Mimi l'enfant sage.
Bises.
Tu fais vraiment petite fille bien sage ...
RépondreSupprimerBises
Émouvant ces photos d'école !!! Et c'est une collègue lointaine à Marité qui te le dit!!!!
RépondreSupprimerBien sûr que je la connais cette poésie !!!
Bon week-end !
Le souffle de Lulu a soulevé la poussière qui recouvrait ce poëme dans le grenier de mon cœur. Il était intact ou plutôt , l'émotion était intacte car, contrairement à Marité et Enitram je serais bien incapable de le réciter. Singulier de penser qu'à l'époque j'avais déjà le sentiment d'une époque, d'un bonheur révolu comme si l'insouciance n'était plus de mise dans nos classes( il faut avouer que trouver des hannetons en ville s'avérait difficile!). Amusant de comparer l'ambiance chez les filles et les garçons, ces derniers affichant des frimousses franchement rigolardes alors que les demoiselles offrent des minois sévères et des bras vigoureusement croisés. Mais la libération de la Femme était en marche . Nostalgie, nostalgie...
RépondreSupprimerBonne soirée
Jocelyne