Accéder au contenu principal

Quand la neige nous met dans l'pétrin...



Ici nous sommes chanceux, la boulangère passe tous les matins et dépose dans la panière ancestrale, de jolies baguettes fraichement craquantes pour des petits déjeuners délicieux à la confiture maison. Personne n'aurait l'idée de se mettre aux croquettes Sveltesse, même le chien et le cheval apprécient, le pain ne se perd jamais.
Mais ce matin, c'est ma boulangère* qui s'est perdue, la neige est là et la panière est vide !
L'occasion de tenter une nouvelle fois l'atelier boulangerie maison.
Je n'ai pas de machine à pain, je n'aime pas les machines qui font du bruit, l'électricité est précieuse et je ne sais pas lire les notices.
Mon premier essai je l'ai servi à mes invités, des copains bien sur, mais Camille, sévère mais juste, la fille à mère, a trouvé que j'avais manqué d'huile de coude...
Il fait frisquet, c'est tout blanc dehors, en attendant de partir en promenade avec le chien, je vais faire un peu d'exercice gourmand....

A table !! C'est l'pain d'Lulu c'est écrit d'sus !
 J'ai ajouté de l'huile de coude et il est bien plus beau, meilleur aussi, au goûter grillé avec du sirop d'érable après la balade dans les bois...
Approuvé par Camille !
Grâce à vos commentaires on aura peut-être ...Un p'tit plus pour le tout !
*Pan sur le bec : La boulangère était passée, plus tard mais elle est passée ! Bravo et merci !
 
Posted by Picasa

Commentaires

  1. Trop sympa cette idée de faire le pain. Ça va humer chez toi. Est-ce que la Pomponnette est là ??? :-)))
    Belle journée Lulu. BISOUS.

    RépondreSupprimer
  2. Sur la photo, le pain aux céréales a l'air très appétissant! Bonne promenade!
    Bises
    Valérie

    RépondreSupprimer
  3. coucou,
    un petit truc,
    a ne pas oublier,
    mettre un récipient d'eau dans le four,
    lorsque l'on cuit, le pain.......
    je suis certaine que le tien était excellent,
    et qu'il embaumait la maison,
    une merveille.......
    bel aprés midi, bizz

    RépondreSupprimer
  4. Et oui, il faut pétrir, casser, masser, taper et écraser pour que la pâte soit souple et que la mie lève ! c'est sympa, j'ai failli faire pareil, histoire de me croire bloquée par la neige (mais non, je ne vous envie pas !!) mais honnêtement cela aurait été ridicule de laisser mon boulanger perdre son pain ! ce sera pour la prochaine tourmente

    RépondreSupprimer
  5. J'suis pas coincée , dans la neige bien sur !!! Il va falloir que je me lance à pétrir moi aussi , le tien à parfait et appétissant .
    Bonne soirée poudreuse !!!
    Bises Louise

    RépondreSupprimer
  6. Oui faire son pain, j'aime le faire de temps en temps même quand il n'y a pas de neige et quand la boulangère est en congé!
    Bonne soirée au chaud

    RépondreSupprimer
  7. Voilà si vous agrandissez la seconde photo vous verrez que j'ai fait plein de progrès ! La Fourmi merci, j'ai ajouté dare-dare un bol d'eau dans le four !
    Oui Marité Pomponnette était là, avec sa tripotée de chatons, qui ont parfois du mal à comprendre que eux doivent prendre leur 4heures par terre sans sirop d'érable....

    RépondreSupprimer
  8. L'image d'être coincée par la neige avec pour seule fuite possible pour avoir sa tartine étant de pétrir son pain me plait bien ! nous sommes dans la neige jusqu'au cou ...mais je ne suis pas douée pour la boulange seuls les naans échappent au massacre des mes mains !
    Bonne soirée Lulu ....
    A+++Sacha

    RépondreSupprimer
  9. coucou Lulu, il a l'air tout de même bien bon ton pain.
    As-tu eu l'occasion d'essayer la farine suisse aux graines?
    si tu veux je t'en rapporte volontiers à Noël.
    bisous enneigés (ici 30 à 40cm en une journée:-)

    RépondreSupprimer
  10. Ah SACHA,je suis sure que tu dois être plus douée que moi ! J'ai mis du coeur à l'ouvrage et ça réchauffe +++ le pétrissage ! Bises à toi !
    Coucou CECILE, mais c'est avec ta farine toute prête que j'ai fait ces quatre pains !! Ce soir j'ai eu plein de compliments, à l'apéro avec du farci poitevin pour faire plaisir à Félix qui retrouve la tambouille poitevine avec plaisir !
    On est loin des 30cm, mais nous avec trois flocons on arrête le pays !
    bises !

    RépondreSupprimer
  11. Mais ce pain-là me parait tout à fait présentable chère Lulu. Moi j'ai la machine que j'utilise surtout pour le pétrissage après je fais lever et cuire au four.
    Dans le Lot et Garonne nous n'avons pas vu un seul flocon....z'ont peur de nous !
    J'espère que les préparatifs de Noël vont bon train chez toi...Bises

    RépondreSupprimer
  12. Ah je ne suis pas la seule à ne pas avoir céder à l'appel des machines à pain. Rien ne vaut un bon pain de chez le boulanger. Il a l'air bien appétissant le tien. En cas de manque de pain je passe aux biscottes, mais tout comme toi ici le trop de pain cela n'existe pas, les bouches animalières sont ravies. Ce jour, le boulanger ne passera pas, nous sommes sous un bon manteau blanc. Gros bisous ma Lulu.

    RépondreSupprimer
  13. Heureusement, je ne suis pas dans ce pétrin là. Mes clients ne veulent pas que je casse ma voiture... il attendent ! Plus qu'une vitrine à poser. Celle-là, elle restera tout l'hiver, donc pas de stress.
    Ouf.

    RépondreSupprimer
  14. Les routes sont praticables. La neige sur les toits résistent. Paysages encore féeriques.
    Coucou de Lausanne. Béatrice.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

C'est la Saint Valentin !

Bonne fête aux amoureux ! Qui a dit ? L'amour c'est comme au restaurant, dès qu'on est servi on regarde dans l'assiette de l'autre Sacha Guitry bien sur ! On est au troisième siècle après JC, Claude 2 médaille d'or des tyrans, peine à recruter de la chair à canon, les p'tits gars de la troupe préfèrent manifestement rester auprès de leur belle. On ne badine pas avec la guerre, Claude interdit le mariage. Mais dans le secret Valentin le prêtre continue à célébrer les unions, il sera arrêté et bien sur exécuté ! Même les tyrans sont mortels, Claude laissera la place et Valentin sera canonisé et les amoureux pourront s'envoyer.... des flêches tranquilles ! Autre version classée X : Au temps de fêtes païennes, on organisait un p'tit marathon sado-maso, les courses de Luparques, on se courait après tout nu, on fouettait les filles et on se servait l'amoureuse de son choix. Les autorités chrétiennes de l'époque ont souhaité faire un

Journée mondiale du Rangement de Bureau. Echo à la Gazette !

ça tombe bien, il est bien rangé ! Tout ce qui est dessus est indispensable : Le bloc indispensable le bloc, c'est le troisième écran, le support sur lequel "j'imprime" le mieux Deux écrans : ça c'est nouveau et c'est pratique, bon ici ça rame un peu de temps en temps... Pas de chat, mais une souris. La radio, je l'éteins maintenant sinon je me perds. Le bouddha, celui de l'amour et aucun autre. Le canard d'hier, Lulu s'la pète dans Centre Presse. Les vieux bouquins, sans quoi je suis peu de chose. Les binocles, sans quoi je ne suis plus rien. L'étagère à coté, avec mes indispensables. Le classeur commercial, gris, pas de fantaisie. Le café, forcément. Le p'tit tabouret pour les pieds, enfin pour les jambes. Un bon fauteuil, moderne hélas mais confortable. Allez je m'y remets... Et chez vous le bureau ?  Grâce à vos commentaires on aura peut-être ...Un p'tit plus pour le tout !

La moustache - Maupassant 1883.

Si, comme moi, vous aimez Maupassant, écoutez France Culture  cette semaine et vous comprendrez mieux pourquoi. Maupassant les contes grivois par Eric Bordas Aujourd'hui Maupassant fait parler une fille :  la Moustache de l'érotique à l'identité française... Ma chère Lucie, rien de nouveau. Nous vivons dans le salon en regardant tomber la pluie. On ne peut guère sortir par ces temps affreux; alors nous jouons la comédie. Qu'elles sont bêtes, ô ma chérie, les pièces de salon du répertoire actuel. Tout y est forcé, grossier, lourd. Les plaisanteries portent à la façon des boulets de canon, en cassant tout. Pas d'esprit, pas de naturel, pas de bonne humeur, aucune élégance. Ces hommes de lettres, vraiment, ne savent rien du monde. Ils ignorent tout à fait comment on pense et comment on parle chez nous. Je leur permettrais parfaitement de mépriser nos usages, nos conventions et nos manières, mais je ne leur permets point de ne les pas connaître. Pour être fin